Au programme de deux jours passés dans la province de Malaga : un des plus beaux villages blancs d’Andalousie, une plage, un parc naturel, et la ville de Malaga en camp de base.
Frigiliana, village typique
L’Andalousie est connue pour ses villages blancs typiques, et il nous fallait visiter au moins un de ces villages lors de notre court séjour dans la région. C’est à 1h de route de Malaga environ, dans le Parque Natural de las Sierras de Tejeda, Almijara y Alhama que nous faisons une halte à la découverte de la charmante ville de Fragiliana.
Le tour du centre de ville se fait en 2h environ, au travers de ruelles qui nous font immédiatement penser à certains villages de Crête. Tout est propre et fleuri, et les panoramas sur la ville avec la Méditerranée en fond sont superbes.
Pause fraîcheur sur les plages de la Costa Granada
Nous sommes encore en février, mais évidemment après une bonne promenade et sous un soleil des plus agréables, un petit tour sur les belles plages Andalouses s’impose. Nous nous arrêtons un peu au hasard à Playa las Dunas, où nous nous retrouvons quasi seuls. L’eau est glaciale, ce qui n’empêche pas les enfants de se baigner (Règle invariable : RIEN n’empêche les enfants de se baigner).
Matinée urbaine à Malaga
Nous déambulons ce matin dans les rues de Malaga. Trop court pour se faire une idée complète de la ville, mais ce qu’on en voit est un mélange de tradition et de modernisme assez sympa
Rando au milieu des rochers
La route de l’après-midi nous emmène au Paraje Natural Torcal de Antequera. La route au milieu des tranquilles vallées de la province nous emmène à une curiosité géologique, El Torcal, sorte de promontoire karstique surplombant Antequera, petite commune locale. Plusieurs chemins de randonnée partent d’un parking central bien rempli ce jour là, et nous choisissons d’emprunter un sentier de 2h environ, au milieu des rochers de formes variées. Quelques passages sont humides et glissants, mais dans l’ensemble la randonnée est assez facile, une jolie rando dans des paysages assez rares par ici, qui nous ont rappelé le Chaos de Montpellier-le-Vieux, que nous avions visité il y a une dizaine d’années. Si vous êtes allergique à la roche, n’y allez pas 🙂
La fin de journée nous conduit à Grenade, non loin d’ici, où nous visiterons le célèbre Alhambra le jour suivant.
On n’a pas aimé : l’océan de plastique d’Almeria
Il faut bien parler du côté sombre de l’Andalousie.
Ici, le soleil est roi et brille à longueur d’année sur d’immenses zones désertiques arides balayées par les vents de Sahara. Tout est sec et pourtant, c’est ici que la plupart des fruits et légumes en provenance d’Espagne sont cultivés. A une époque, les nappes souterraines étaient proches et ils suffisait de protéger les cultures pour que les cultures bénéficient de l’ensoleillement maximum sans les défauts de la région. Sauf que l’eau s’est raréfiée, mais les cultures intensives sont restées, nombreuses et artificielles. Sur la route autour d’Almeria, ce sont des dizaines de milliers d’hectares de serres faites de bâches en plastique blanc qui s’étendent à perte de vue.
On comprend la présence de nombreux camions sur les routes, participant à un incessant va-et-vient entre le sud de l’Espagne et tous les pays voisins : le potager de l’Europe est ici, et il est tout sauf naturel.
